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Alerte aux germes tueurs

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À force de gaver les animaux d’antibiotiques, les éleveurs donnent naissance à de redoutables bactéries. Un chercheur néerlandais a tiré la sonnette d’alarme en 2004 après avoir identifié la présence du SARM (staphylocoque doré résistant à la méthicilline) dans des élevages porcins. Sur le banc des accusés : l’administration massive d’antibiotiques aux animaux. Comme les Pays- Bas et le Danemark, l’Allemagne et la France sont touchées par l’explosion d’infections résistantes aux médicaments. Outre le contact direct avec le bétail, les bactéries se propagent via les cheminées d’aération des bâtiments d’élevage ou les épandages de fumier, ce qui contamine d’autres cultures

Comment créer un monde végane ?

 

Par Tobias Lenaert

Je suppose que si vous lisez ceci, vous êtes d’accord avec le fait que, tout autre changement mis à part, votre monde idéal est un monde où les animaux ne sont pas utilisés pour servir les intérêts des humains : être de la nourriture tobias sigaarou des vêtements, servir à la recherche, l’amusement ou quoi que ce soit d’autre. Un monde végane, en résumé.

Assisterons-nous à l’avènement d’un monde végane ? Pour le moment, ça ne s’annonce pas trop bien.

Car pour beaucoup et pour paraphraser Melanie Joy et sa «justification des 3 N » : manger de la viande est Naturel, Normal et Nécessaire.  À quoi l’on pourrait ajouter que la viande est délicieuse et que nous avons d’autres préoccupations plus importantes que de nous préoccuper du sort des animaux.

En plus, la consommation quotidienne de viande et d’œufs va augmenter beaucoup au cours des décennies qui viennent avec le pouvoir d’achat grandissant des économies émergentes comme la Chine et l’Inde qui ensemble représentent le tiers de la population mondiale.

Mais je reste optimiste. Je pense qu’un monde végane est un but atteignable (mais bien sûr tout dépend de ce qu’on entend par « monde végane », mais n’entrons pas dans cette discussion). La question est alors : comment pouvons-nous atteindre ce but ?

L’idée la plus évidente et la stratégie sur laquelle s’appuient les activistes véganes, les défenseurs des droits des animaux et la plupart des organisations est simple : il s’agit d’essayer de convaincre autant de gens que possible de devenir végane en expliquant que les animaux souffrent ou sont dignes de respect et même ont des droits. C’est une part importante de la stratégie, mais ce n’est pas la seule requise et ce n’est même peut-être pas la part la plus importante. Je crois que le combat social pour les droits des animaux est le plus grand et le plus stimulant parmi tous.

Pour le gagner, nous avons besoin d’user de tactiques différentes. Mais d’abord, voyons pourquoi ce combat est si difficile et différent.

Le combat pour les droits des animaux est différent

Nous aimons comparer le mouvement pour les droits des animaux avec d’autres luttes pour les droits de l’homme, la lutte contre l’esclavage, la lutte pour la libération des femmes, l’antiracisme, etc. Mais il est important de noter que, si certaines ont des similarités, il y aussi de grosses différences. La première d’entre elles dans notre cas, c’est que ceux qui organisent les campagnes ne sont pas les victimes.

Comme nous ne pouvons entendre les voix de milliards d’animaux qui voudraient que les choses soient différentes, les seules personnes qui parlent en leur nom sont leurs défenseurs et ils sont encore un assez petit groupe. Le soutien public pour notre cause est de loin bien moindre que ce qu’il a été ou ce qu’il est pour, par exemple, le combat pour le droit des noirs ou des femmes, justement parce que dans ces cas-là, respectivement, les personnes de couleur et les femmes, prenaient une part significative à la protestation. Selon les termes de l’auteur Norman Phelps : « nous essayons d’être le premier mouvement de justice sociale dans l’histoire à réussir sans la participation organisée et consciente des victimes ».

Prenez en compte également le degré incroyable de dépendance aux produits animaux de notre société. La plupart des gens, particulièrement dans le monde occidental, mangent un produit d’origine animale à chaque repas. Ce qui fait 3 fois par jour, chaque jour. D’énormes gains dépendent de la consommation de produits animaux, en ce compris également, une large part de la mode, de la recherche et de l’industrie des loisirs. Nous avons investi dans l’utilisation abusive des animaux à un degré auquel on n’est jamais arrivé avec celle des noirs ou des femmes. Tout ceci a pour conséquence que l’entièreté du système est frappée d’un très haut degré d’inertie. C’est bien de prendre ça en compte.

Une autre raison de l’inertie est celle-ci : le comportement principal (en termes de volume) que nous essayons de changer est le comportement alimentaire. Nos habitudes en terme de nourriture sont comme enracinées en nous, peut-être plus que n’importe quoi d’autre. Ce que nous mangeons est lié à des facteurs émotionnels et psychologiques. Nous pouvons être « accros » à la nourriture et des chercheurs pensent que des produits alimentaires ou des ingrédients pourraient avoir un degré de dépendance comparable aux drogues dures. Quand il s’agit de nourriture, nous ne pensons plus avec notre raison, mais avec nos papilles gustatives ou notre estomac.

Manger de la viande a été un pan de notre histoire depuis des centaines de milliers d’années. Beaucoup de gens gardent un appétit insatiable et primaire pour la viande. À l’inverse, ce qui rend notre défi encore plus grand, c’est que nos opposants ont la facilité avec eux : leur message (manger des animaux est correct, normal, bon pour la santé…) est celui que la grande majorité des gens souhaite entendre. C’est un message que l’industrie émet en injectant des milliardsen publicités. Les facteurs cités ci-dessus (autant que d’autres) doivent être pris en compte dans la stratégie utilisée par notre mouvement pour arriver à un monde végane. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de comparaisons valides et qu’il n’y a pas de ressemblances, mais ça signifie que nous ne devrions pas tirer hâtivement des conclusions sur ce qui s’est passé pour d’autres mouvements.

Nous sommes largement dans un territoire inexploré.

Captuuuure

Facteurs éthiques et non-éthiques

Quand nous regardons les facteurs qui peuvent influencer les individus (et la société tout entière) à devenir végane ou progresser vers le véganisme, nous pouvons faire la distinction suivante : il y a des facteurs éthiques et non éthiques.

Le souci de la souffrance et de la douleur animales est le principal facteur éthique que nous utilisons. Nous espérons qu’en considérant les conditions dans lesquelles sont élevés les animaux qu’ils mangent, les gens peuvent changer leur comportement. Les facteurs non éthiques sont les facteurs qui peuvent motiver ou aider les gens à manger et aussi à devenir végane mais qui n’ont rien à faire avec la morale.

Par exemple, l’environnement dans lequel les individus trouvent leur nourriture et mangent peut être favorable au fait de manger végane ou pas. Une magnifique sélection de mets savoureux et d’alternatives aux produits animaux peuvent convaincre les gens de les choisir sans penser aux animaux utilisés. L’inquiétude au sujet de la santé est également un facteur non éthique (bien que je ne dirais jamais que c’est un souci égoïste ou égocentrique comme certaines personnes le disent).

Nous pensons que les facteurs éthiques fonctionnent mieux.

Dans notre mouvement, nous mettons l’accent en grande partie sur les facteurs éthiques. Nous prenons beaucoup de temps à dire aux gens que les animaux sont des êtres sensibles et qu’ils ont le droit de vivre, etc. Dire ça est une raison suffisante pour eux de changer leurs habitudes alimentaires.

Pourquoi insistons-nous sur ces facteurs moraux ? En partie, parce que nous pensons que ce centre d’attention est la chose la plus efficace que nous puissions faire. Et nous pensons que c’est utile parce que ces raisons ont convaincu beaucoup d’entre nous, qui sont ensuite devenus végétariens ou véganes.  Toutefois, ce n’est pas parce que cela nous a fait bouger ; que ça fera nécessairement bouger d’autres personnes. Si ça fonctionnait pour chacun de la même façon, nous devrions avoir déjà beaucoup de véganes, de toute évidence.

 Vous pouvez constater qu’actuellement les végétariens et les véganes (2% de la population) font partie d’une avant-garde et sont les vecteurs de « diffusion de l’innovation ». Le reste de la population pourrait très bien avoir besoin de plusieurs raisons pour être convaincu parce qu’ils sont différents, avec des intérêts différents – des nôtres. Bref, lorsque nous défendons notre cause, nous devons toujours garder ça en tête : vous n’êtes pas votre auditoire.

La bonne chose pour les bonnes raisons ?

Non seulement nous croyons que ces facteurs éthiques fonctionnent bien, mais nous voulons aussi que ça marche et nous voulons que les gens soient végane pour les bonnes raisons c’est-à-dire parce qu’ils sont soucieux du bien-être des animaux. Je suppose que c’est parce que nous croyons que seules les personnes qui sont soucieuses des animaux peuvent apporter une réelle et durable protection de ceux-ci.

Nous doutons d’arriver jamais à un « monde végane » avec des gens convaincus par des arguments de santé ou d’alimentation. Il pourrait également y avoir d’autres raisons plus personnelles, mais je ne vais pas me lancer dans une analyse psychologique.

Parce que : 1 – nous pensons que l’accent sur les arguments éthiques fonctionne  et que 2 – parce que nous voulons que les gens fassent les bonnes choses pour les bonnes raisons, notre mouvement a mis très explicitement l’accent dessus depuis quelques dizaines d’années.

Toutefois, le problème avec les campagnes éthiques, c’est que ce n’est pas suffisant. Une chose que nous pouvons apprendre d’autres mouvements, en particulier avec le mouvement antiesclavagiste (et voici un parallèle avec d’autres mouvements que je pense, nous pouvons esquisser), c’est que les bons combats ne gagnent pas (s’ils n’ont jamais gagné) avec des arguments éthiques seulement. Dans le cas de l’esclavage en Amérique du Nord, la guerre n’a pas été le seul facteur opérant, mais d’autres facteurs ont été vraiment importants comme l’invention des machines à vapeur qui ont pu automatiser certaines tâches et les faire pour moins chères que les esclaves.

La guerre et l’esclavagisme sont des arguments non éthiques.

La moralité seule ne marchera pas

Dans le cas des mouvements pour le droit des animaux, on peut affirmer que ces facteurs non éthiques sont encore plus importants.

Si vous étiriez les arguments moraux jusqu’à leur logique extrême, vous pourriez argumenter que nous avons le devoir toujours et partout d’éviter les produits animaux (limitons-nous ici au régime alimentaire) même dans le cas où nous n’aurions que du pain et de l’eau comme seul repas pour le reste de notre vie. Ça pourrait moralement faire sens, et beaucoup de véganes d’aujourd’hui ne tourneraient pas le dos au véganisme même si tout ce qu’ils pouvaient manger et boire était du pain et de l’eau.

 Pourtant, nous pouvons imaginer que chaque avancée des produits alternatifs (autant en qualité qu’en quantité ou en disponibilité) rend les choses beaucoup plus faciles pour évoluer davantage vers le véganisme. Pour le dire d’une autre façon : plus l’offre d’alternatives de produits animaux augmente et s’améliore, moins il est nécessaire d’être motivé et d’avoir de bonnes raisons éthiques pour le devenir. C’est une bonne chose, car nous ne pouvons pas contrôler la motivation des gens, comme nous ne pouvons pas contrôler non plus les modifications de leur compassion ou de leur auto discipline.

 

Le changement de comportement peut précéder le changement de vision du monde.

Pour ceux d’entre nous qui veulent que les gens deviennent véganes pour les bonnes raisons et qu’ils se soucient réellement des animaux, il y a malgré tout de bonnes nouvelles: un changement de vision du monde peut suivre un changement de comportement. Laissez-moi vous expliquer. Dans notre mouvement, comme dans la plupart des mouvements sociaux, nous travaillons généralement de cette manière: nous voulons changer le regard que portent les gens sur quelque chose ou les croyances des gens à propos de quelque chose, et nous espérons que cela leur permettra de changer leur comportement. Dans notre cas: nous essayons de changer leurs regards à propos des animaux en les informant sur la façon dont les animaux sont des êtres sensibles qui peuvent souffrir, méritent le respect des êtres humains, etc.

Nous espérons qu’ils le comprennent et qu’ils entament la prochaine étape, qui est d’arrêter de manger des produits d’origine animale. Cela fonctionne parfois, mais probablement pas assez souvent. Non seulement nous sommes incapables de rendre les gens attentifs au sort des  animaux (nous ne disposons pas beaucoup de contrôle sur leur bienveillance), mais certains (peut-être plusieurs) qui sont déjà sensibilisés ne changeront pas leur comportement (on appelle ça un écart croyance-comportement). En effet, nous pouvons supposer que, au fond, la plupart des gens se soucient de ce qui arrive aux animaux par exemple; les élevages industriels. La plupart des gens, cependant, ne sont pas végétaliens. Ils ne mettent pas en pratique le fait de prendre soin des animaux. Les raisons en sont nombreuses, mais la principale est sans aucun doute qu’il n’est généralement pas commode de devenir végane.

Mais, lorsque le comportement des gens change en premier lieu (sans que leurs croyances aient changé), ce changement de comportement peut influencer leurs croyances. Vous pouvez remarquer le parallèle avec ce que je disais tout à l’heure: des raisons morales et des raisons non morales. Les gens peuvent changer ce qu’ils mangent pour des raisons non morales: ils peuvent être dans un environnement où il y a de la bonne cuisine végane, ils peuvent en manger parce que quelqu’un d’autre prépare le repas tous les jours.

À l’avenir, il peut y avoir des alternatives végétaliennes un peu partout. Dans certaines situations, la nourriture végane pourrait être l’option par défaut et les gens pourront choisir cette option sans réfléchir.

Maintenant, que se passera-t-il  lorsqu’ils comprendront que la nourriture végane est bonne, facile à préparer, abordable, etc., ils deviendront plus ouverts aux arguments liés aux droits des animaux parce qu’ils n’ont plus peur de perdre quelque chose. Ils sauront et en ont déjà fait l’expérience qu’il existe de bonnes solutions de rechange pour les produits animaux, de cette manière ils n’auront plus peur de manquer. À partir de là, ils seront moins disposés à éviter de lire un article sur la souffrance animale ou de détourner leurs yeux quand ils verront un reportage sur les fermes usines à la télévision. Ils seront moins susceptibles de le rejeter.

Permettez-moi d’illustrer mon propos avec un exemple concret et vous montrer comment le comportement influence les croyances. Imaginez un torero et un ouvrier d’abattoir. Ces deux personnes font essentiellement la même chose: ils tuent les vaches. Mais demandez à des non-véganes : contre laquelle de ces deux personnes éprouvez-vous le plus de colère, la réponse sera, le torero.

Pourquoi donc? Une des raisons est que beaucoup de gens considèrent que maltraiter un taureau dans une arène, cela n’a aucun sens. Par contre ils considèrent qu’abattre un animal pour la viande est une chose nécessaire. Le besoin de se procurer de la nourriture est à leurs yeux plus importants que celui de se divertir.

 Je pense, cependant, que ce n’est pas le facteur le plus important. Je pense que la principale différence est la suivante: la plupart des gens ne sont pas impliqués ou investit dans la tauromachie (ils ne fréquentent pas les corridas ou ne les regardent pas à la télévision), mais sont investis dans l’abattage des animaux parce qu’ils mangent de la viande. Le comportement influence la croyance. Il est beaucoup plus difficile de juger ou de condamner quelque chose que vous faites vous-même. Il est facile pour la plupart des gens de condamner la fourrure parce qu’ils ne portent pas de fourrure.

Voici un autre exemple qui  montre  qu’un changement de comportement modifie l’intérêt que l’on porte aux animaux. Il s’agit des personnes qui sont devenues végétariennes ou véganes pour des raisons de santé. La recherche montre que dans une partie importante de cas, les gens qui deviennent végétariens pour des raisons de santé voient se développer (comme je l’expliquais plus haut) en eux des préoccupations pour la souffrance animale, et les véganes éthiques ont souvent été des véganes pour des raisons de santé. Je pense que la crainte que certains véganes ont que la santé ne soit pas une bonne motivation ou un bon argument pour aborder la question du véganisme, parce que ce sont des motivations moins «pertinentes» ne tient pas debout.

Sans les arguments de santé il y aurait  d’une part moins de végétariens ou de véganes. D’autre part souvent ces personnes, comme je l’ai dit, verront évoluer leurs motivations au fil du temps. Cette objection est principalement le reflet que nous souhaitons que les gens fassent les choses pour les bonnes raisons. (En revanche, les bénéfices pour la santé d’une alimentation végane ne doivent pas  être exagérés, et les pièges nutritionnels potentiels doivent être expliqués).

L’importance de gradualisme

Comme vous l’avez peut être constaté, ce que je décris ci-dessus ne parle pas de rendre les gens directement véganes. En faisant l’expérience des repas et des produits végétaliens, les gens changent lentement leurs comportements et leurs croyances, et beaucoup finiront par arriver à être végétaliens à part entière parce qu’ils se soucient des animaux. Toutefois, cela ne veut pas dire que toutes les personnes qui réduisent leur consommation de viande ne sont d’aucune valeur. Au contraire. Je crois que la façon la plus rapide d’aller vers un monde végane est d’encourager la réduction des produits d’origine animale (en tandem avec un message «devenez végane» qui cible soigneusement certains publics). Les gens vont être beaucoup plus enclins à faire quelque chose quand vous leur demandez de faire un pas qu’ils peuvent imaginer vraiment faire.

Dans la plupart des cas, ce n’est pas efficace de demander aux gens de devenir véganes. Cela ne signifie pas qu’il ne devrait pas y avoir de matériels de sensibilisation ou de groupes ou d’individus qui utilisent le message « devenez végane». Cela signifie simplement qu’il faudrait également avoir un message qui parle de réduction (et peut-être que ce message devrait être plus important que le message « devenez véganes »).

La chose importante à retenir est qu’un grand groupe de personnes qui réduisent la viande est le moyen le plus rapide d’accroître la demande, et donc l’offre. Plus il y aura des personnes qui diminuent la viande, plus les produits véganes apparaitront partout, et plus il sera facile de devenir totalement végane. Il est essentiel de garder à l’esprit que beaucoup d’entre nous sont devenus véganes parce qu’il est bien plus facile de l’être maintenant qu’avant, et qu’il est beaucoup plus facile de l’être grâce … au grand groupe de gens qui réduisent la viande et qui provoque une augmentation de la demande de produits végétaliens (plutôt, que grâce au petit nombre de véganes).

Conclusion

Pour rassembler toutes ces notions : en dehors de l’approche «devenez véganes pour les animaux », il devrait aussi y avoir une approche qui met l’accent sur le changement de comportement en premier. Ce changement de comportement peut avoir pour cause une raison quelconque (la santé, la disponibilité de chouettes alternatives …), et prendre n’importe quelle proportion  (réduction de la viande,  végétarisme, jour sans viande …).

Tout comme les gens peuvent évoluer en termes de motivations, ils évoluent en termes de fréquence de consommation de viande. Un grand groupe de réducteurs de viande va augmenter l’offre, ce qui rend plus facile pour tout le monde de devenir véganes. Lorsque des produits et des repas véganes deviennent de plus en plus disponibles, jusqu’à parfois devenir l’option par défaut.

 La diffusion du message concernant les droits des animaux sera beaucoup plus facile, lorsque les individus et la société dans son ensemble seront moins dépendants aux produits d’origine animale. Cela signifie également qu’il soit extrêmement important de se concentrer sur la création de chouettes alternatives aux produits animaux, à la fois dans les supermarchés et dans les restaurants.

TERRIENS (Earthlings) Narration par Maxime Ginolin

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Earthlings (Terriens) est probablement le film engagé sur la cause animale le plus regardé au monde. Aujourd’hui, les auteurs lancent une version inédite française narrée par Maxime Ginolin, auteur du film « Le Jugement » avec une musique signée Moby. Bien sûr, le film est en libre diffusion ! Mais attention, âmes sensibles s’abstenir.   Beaucoup considèrent « Terriens » comme étant le principal film choc sur la condition animale. Cette version revisitée en français par Maxime Ginolin risque de toucher un nouveau public dans le monde francophone.

Global steak, demain nos enfants mangeront des criquets

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La consommation mondiale de viande ne cesse d’augmenter. A ce rythme, il faudra doubler la production d’ici 2050. Or, la planète a déjà du mal à suivre. Manger moins mais mieux semble indispensable. Des élevages alternatifs sont testés un peu partout dans le monde.  Yves-Marie Le Bourdonnec, meilleur boucher de France, nous guide dans cette exploration…

Des mutants dans notre assiette Documentaire 2016

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En 1997, avec la brebis Dolly, le grand public découvrait les clones. En France, l’Institut national de la recherche agronomique a conçu une trentaine de vaches clonées. Des animaux de laboratoire sur lesquels, dans l’Hexagone, seule l’expérimentation scientifique est permise. Mais ailleurs, aux Etats-Unis ou au Brésil par exemple, la production commerciale et la consommation de ces clones sont autorisées. Qu’en est-il en Europe ? Mange-t-on de la viande clonée sans le savoir ? Sans être clonés, d’autres animaux sont génétiquement modifiés pour améliorer leurs performances. Ainsi, au Canada, une entreprise élève des saumons transgéniques, qui grossissent trois fois plus vite qu’un saumon normal. Ces innovations sont-elles une avancée ou font-elles courir un risque à l’humanité ? La révolution des assiettes est-elle en marche ? Enquête.

Si loin des bêtes

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Aujourd’hui, en Europe, on produit 203 millions de porcs par an. En moins de trente ans, les quantités produites ont été doublées. Mais dans cette course à la production, qu’avons-nous fait des bêtes et des hommes qui les élèvent ? Au printemps 2003, deux éleveurs, un en France et l’autre en Espagne, ont accepté d’ouvrir leurs exploitations à la réalisatrice Manuela Frésil. Les images qu’elle a ramenées nous force à faire cette constatation : dans l’élevage industriel, la vie des animaux, comme celle des éleveurs, n’est plus qu’un rouage du système de production, tout ce qu’elle porte en elle, justement de vivant, est réduit au silence.

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Pas de viande, pas de fromage, pas de chaussures en cuir : il faut renoncer à beaucoup de choses pour adopter le mode de vie végane. Quel est l’impact sur notre santé d’une alimentation excluant tout produit d’origine animale ? Faut-il vivre végan pour vivre mieux ? Peut-on imaginer du prêt-à-porter haut de gamme exclusivement à base de matières véganes ? Tandis que la présentatrice de X:enius Dörthe Eickelberg est végane depuis plusieurs années, son collègue Pierre Girard se montre encore sceptique. A Berlin, haut-lieu du véganisme, ils s’initient aux subtilités de l’art culinaire végane sous la houlette du grand chef Björn Moschinski, et s’informent dans un supermarché végane sur les ingrédients d’origine animale qui entrent dans la composition des produits cosmétiques classiques.

Peut on se passer de produits animaux ( envoyé spécial )

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Chaque année dans le monde, 60 milliards d’animaux terrestres sont tués pour notre consommation.  Avez-vous déjà pensé à quel point nous avions besoin d’eux pour nous nourrir, nous vêtir ou même nous laver ? Peut-on consommer autrement ?  Tentative…Pendant 45 jours, un journaliste va devoir se passer totalement des animaux dans sa vie quotidienne. Adieu veaux, vaches, cochons et blousons de cuir ! Et la liste des interdits sera longue, car au-delà de la consommation de viande, nous utilisons des produits d’origine animale dans beaucoup d’articles de la vie quotidienne, parfois sans même le savoir : gras de boeuf dans un savon, gélatine de porc dans le dentifrice ou dans des allumettes, gras de laine de mouton dans un baume à lèvres…  Pourquoi un tel bestiaire dans nos placards ? Au travers de son expérience, le journaliste se penchera aussi sur les filières qui recyclent les déchets issus de l’élevage des animaux.  Une enquête de Paul Sanfourche et Julien Ababsa, diffusée jeudi 8 janvier 2015 en première partie de soriée sur France 2. Lors du magazine Envoyé Spécial.

Xenius : Le tofu, le seitan et le lupin remplaceront-ils la viande ?

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Face aux problématiques diverses causées par la surconsommation de produits d’origine animale, des alternatives alimentaires voient de plus en plus le jour. L’émission Xenius est partie à la découverte de l’alimentation végétale et de la nouvelle gastronomie qui lui est associée. Lupin, Seitan et tofu, les trois protéines phares de l’alimentation végétale qui ne cesse de se développer, y sont passées en revue.

Viande, alerte aux antibiotiques !

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Administrés en grande quantité aux animaux d’élevage, les antibiotiques favoriseraient le développement chez les consommateurs de leur viande de bactéries résistantes aux antibiotiques. Pour le professeur Andremont, grand spécialiste de l’antibiorésistance, la France serait ainsi dans une situation «précatastrophique». Des laboratoires de l’Agence nationale sanitaire de l’alimentation à ceux de l’hôpital Bichat à Paris, des prés de l’Aubrac, de la Creuse, de l’Auvergne à des fermes expérimentales de Bretagne où des éleveurs ont effectué la transition vers la viande bio, ce film répond aux questions qu’une majorité de personnes se pose aujourd’hui : faut-il continuer à manger de la viande ?